Les catégories de matériel professionnel

Si dans la plupart des cas, outre ses caractéristiques techniques qui seront choisies en fonction de son usage, du matériel informatique peut s’adapter à la fois à des usages personnels et à des usages professionnels, cela n’est pas néanmoins systématiquement le cas. En effet, certains types d’outils comme ceux que nous allons détailler ici sont des outils qui sont plutôt utilisés dans un cadre professionnel soit parce qu’ils ne correspondent pas aux usages que peut en avoir un particulier soit parce qu’ils font partie d’un système beaucoup plus complexe et qu’ils ne peuvent fonctionner sans lui. Ainsi, si vous êtes un professionnel et que vous cherchez à vous équiper ou si vous souhaitez renouveler une partie du parc de votre entreprise, vous trouverez ici une présentation de certains outils auxquels vous devriez vous intéresser.

La station de travail

Une station de travail n’est en réalité qu’un ordinateur de bureau qui se présente sous un aspect visuel équivalent mais qui est néanmoins pensé pour un usage professionnel spécifique et nécessitant de puissantes ressources. Une station de travail est axée sur la fiabilité, prévue pour fonctionner 24h/24 7j/7 et souvent capable d’exploiter un nombre important d’écrans. Elles sont la plupart du temps réservées à des organismes ayant une mission spécifique ou à des entreprises nécessitant du matériel sur lequel elles peuvent compter en permanence pour un usage pouvant aller de la modélisation architecturale à la modélisation 3D voire plus rarement au stockage de données devant être accessibles en permanence. Nous retiendrons que les configurations matérielles sont généralement les plus performantes sur ce type d’ordinateur.

Les clients lourds

Un client lourd n’est guère autre chose qu’un ordinateur traditionnel. On parle généralement de client dans le cadre de la mise en place d’une Virtual Desktop Infrastructure (consultez notre article La Virtual Desktop Infrastructure pour en savoir plus) c’est-à-dire des postes de travail virtuels qui sont en fait stockés sur un serveur et qui fonctionnent par son intermédiaire. Le client se charge principalement de l’affichage et tout ou partie des opérations de traitement nécessitant des ressources sont effectuées par le serveur. Du coup, le client lourd n’est pas le plus adapté à ce type d’utilisation car cela ne permet pas de limiter les dépenses énergétiques, de réduire les dépenses matérielles et les installations locales de logiciels, avantages principaux des VDI. Ils nécessitent en général de la maintenance et leur connectivité étant supérieure, ils s’avèrent aussi moins sécuritaires. Afin d’adapter le matériel physique d’accès aux VDI, vous pouvez faire le choix de clients légers. Cela peut permettre de régler tout ou partie des inconvénients des clients lourds que nous venons d’évoquer.

Les clients légers

Les clients légers servent d’accès aux postes de travail virtuels. Ils améliorent la sécurité, simplifient l’installation et comme ils ne nécessitent que peu de ressources peuvent aussi être des anciens PC redéployés. La puissance de calcul disponible côté serveur y compris la puissance du traitement graphique est un élément à prendre en compte afin de faire le choix d’un client léger. Si vous avez besoin de ressources importantes, plus votre serveur vous en fournira, plus votre client léger pourra se permettre d’être limité en termes de ressources. Ils sont généralement équipés d’un système d’exploitation Windows allégé comme Windows Embedded Standard, d’un système dédié propriétaire comme Wyse ThinOS ou encore d’un système Linux. D’autre part, ils permettent de centraliser leur administration ce qui signifie que l’on peut grouper les paramétrages sur plusieurs clients légers évitant ainsi le déploiement individuel. Cela constitue un gain de temps important. Mais, il existe une solution encore plus économique que le client léger, le zéro client.

Les zéro client

Le zéro client est, comme les clients lourds et légers, capable d’accéder à une machine virtuelle, mais contrairement à ces derniers, il ne stocke pas de données et n’a besoin d’aucune configuration. En clair, un zéro client ne comporte pas de système d’exploitation. Il est encore plus économique à la fois financièrement et énergétiquement. Il peut néanmoins parfois être malgré tout propriétaire et nécessiter de la maintenance. Dans ce cas, seul le serveur hébergeant les machines virtuelles traite les informations. Le zéro client n’assure que l’interface entre le serveur et l’écran servant d’afficheur.

Les clients légers tout-en-un

En ce qui concerne les clients légers matériels, ils se retrouvent sous les mêmes formes que celles que l’on peut trouver parmi les ordinateurs traditionnels (consultez notre article sur Les différents types d’outils informatiques pour en savoir plus). Si les versions classiques ressemblent à des boitiers qui sont assimilables à des unités centrales de par leur présentation, bien que de plus petite taille, nous trouvons parmi les clients légers des versions tout-en-un. En effet, nous l’avons vaguement évoqué, toutes les versions des appareils présentés précédemment nécessitent des écrans pour afficher l’image. Ainsi, comme pour un ordinateur tout-en-un, dans un client léger tout-en-un, il s’agit d’intégrer l’ensemble des composants dans l’écran afin de n’avoir qu’un seul appareil. Il permet alors l’affichage et intègre pour son fonctionnement l’ensemble des composants que l’on trouve généralement dans un ordinateur comme de la mémoire vive et un petit espace de stockage pour les logiciels. La configuration matérielle est cependant ici nettement moins performante que dans le cas d’un ordinateur traditionnel.

Les clients légers mobiles

Si nous poursuivons dans la comparaison physique entre clients légers et ordinateurs pouvant aussi être appelés clients lourds dans le cadre de la mise en place d’une infrastructure VDI, les clients légers mobiles sont conçus de la même manière que des ordinateurs portables. Ils sont équipés d’un microprocesseur, de mémoire vive et d’un petit espace de stockage afin de stocker un système d’exploitation et les logiciels nécessaires à la connexion à la machine virtuelle et aux divers paramétrages. Ils sont enfin équipés d’un écran pour assurer l’affichage et d’un clavier pour la saisie.

La gestion et l’administration d’un parc de clients zéro et légers s’opère via un logiciel de gestion de ces terminaux. Wyse Management Suite est l’un des plus répandus. Si vous voulez en savoir plus sur cette suite logicielle, vous pouvez consulter notre article sur Wyse Management Suite.